The Velocipastor

Tout ce qu’il faut savoir sur le film The Velocipastor

Crédits de la bannière : © 2024 Apple Inc

Avatar, Black Adam, Marvel Endgame…tels sont les films qui reviennent sur toutes les lèvres lorsque vous cherchez quoi suivre le Vendredi Soir. 

Toutefois, une poignée de très bons opus arrivent à passer sous les radars et échappent à la vague infernale du mainstream. 

The Velocipastor fait partie de ce cercle restreint. 

Zoom sur ce chef-d’œuvre de l’ombre.


Ne vous fiez pas aux apparences. © 2024 Apple Inc

Présentation de The Velocipastor

The Velocipastor est un film sorti au cinéma le 4 octobre 2018. 

Il a pour genres épouvante-horreur, action, aventure, arts martiaux et comédie. 

Le film est réalisé par Brendan Steere en collaboration avec Alyssa Kempinski et Gregory James Cohan.

Il raconte l’histoire d’un prêtre nommé Doug. Après avoir vu ses parents mourir sous ses yeux, il se met à déprimer. 

Son supérieur, le Père Stewart, lui conseille d’effectuer un voyage en Chine afin de se changer les idées.

Là-bas, il hérite d’un pouvoir de transformation en dinosaure. 

Il est tout d’abord horrifié, mais finit par se résoudre à utiliser cette faculté pour exterminer les criminels. 


Rare image d'un pasteur dépassé par les évènements. © 2024 Apple Inc

Les raisons pour lesquelles le film The Velocipastor est excellent

The Velocipastor est un film très intéressant à bien des égards. Voici une liste non exhaustive de ses atouts.

Des répliques cultes

Que serait un bon film sans deux ou trois répliques mémorables ? Des répliques que nous aimons bien réciter entre potes après la séance.

The Velocipastor regorge de phrases simples rendues mémorables par leur contexte loufoque. 

Ma préférée est prononcée par Doug : « Ne me touche pas avec tes mains pécheresses, Jezebel ! ».


Arrière, Jezebel. © 2024 Apple Inc

Un scénario complètement wtf

Le fil rouge de ce film va dans tous les sens, et l’intrigue est totalement délirante ! 

Le personnage de Doug est l’incarnation du jeune complètement perdu portant un poids trop lourd sur les épaules.

Son acolyte est également assez cocasse et les antagonistes ne suscitent nullement la terreur. 

The Velocipastor est censé être un film d'horreur, mais il tend davantage vers la comédie.

L’inscription « She’s Fine » à la fin du film achèvera de vous faire mourir de rire.


Admirez l'étendue du budget. © 2024 Apple Inc

Un plot twist nul

Je ne vous dévoilerai pas de quel plot twist il s’agit, car ce serait du spoil. 

Il m’a bien fait rire. Cette révélation est à l’image du film : totalement lunaire !

Un budget inexistant

J’ai vu des gens se moquer de l’affiche du film lorsque je le leur recommandait. 

Toutefois, pour citer un ami « Il y a plus de budget dans l’affiche que dans le film tout entier. ». 

Vous aurez l’impression que le film a été réalisé avec 10 $, en raison de certains plans et des effets spéciaux. 

J’ai le souvenir d’une scène de décapitation suite à laquelle un crâne en plastique apparaissait à l'écran. 

Un grand moment !


El famoso crâne en plastique. © 2024 Apple Inc

Une courte durée

Nous sommes à une époque où les très longs métrages sont monnaie courante. 

Black Panther : Wakanda Forever dure 2h41 min. Accross the Spiderverse fait quant à lui fait 2h16 min. 

Avatar 2 est long de 3h12 min et une rumeur stipule que le troisième opus durera neuf heures.

The Velocipastor ne dure qu’une heure et dix minutes, alors vous pouvez le regarder en semaine. 

Vous ne verrez même pas le temps passer tant vous serez absorbés par les aventures de ce prêtre devenu dinosaure.

Un film sans défauts ?

Aussi incroyable soit-il, le film n’est pas dépourvu de défauts. 

Il y en a très peu mais le plus important selon moi est le développement psychologique du personnage principal. 

Le prêtre ne se remet pas en question assez longtemps après avoir ôté la vie pour la première fois. 

Toutefois, ce défaut ne suffit pas à en éclipser les nombreuses qualités.


Il a un p'tit flow quand même ! © 2024 Apple Inc



The Velocipastor : éloge de la médiocrité

The Velocipastor est l’archétype même du film excellent parce que trop mauvais. 

Il prend à contre-pied tous les codes des plus grands blockbusters, mais n'a rien à leur envier pour autant.

Il est captivant et vaut clairement le détour. 

Je vous conseille de le suivre sans vous prendre la tête, entre deux versions longues du Seigneur des Anneaux.

C'était All Dark, à la semaine prochaine ! 

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