Live action Avatar

Ma review du Live action Avatar, le dernier maître de l'air

Crédits de la bannière : © Netflix

Le Jeudi 23 Février 2024, Netflix proposait sur son catalogue le Live action Avatar. 

Quatre jours plus tard, les chiffres officiels attestent que le programme a effectué un meilleur démarrage que celui de One Piece, pourtant exceptionnel.

Cette adaptation est-elle vraiment à la hauteur des attentes ? 

Voici mon humble avis sur la question.


Un paysage de la série. © Netflix


Généralités sur le Live action Avatar

Le Live action Avatar est un programme réalisé par Netflix.

Il s’agit d’une adaptation du dessin animé culte de Nickelodeon diffusé entre 2005 et 2008. 

La célèbre chaîne américaine est aux premières loges du projet, aux côtés des créateurs d’Aang, Bryan Konietzko et Michael Dante DiMartino.

Ces derniers finiront par abandonner le navire pour « différences créatives », ce qui n’est guère rassurant quant à la fidélité du programme au matériel-source.

Le live action comporte huit épisodes d’une heure chacun. 

Il couvre la première saison du dessin animé : le livre 1 dédié à l’élément du changement, l’eau.


L'eau est magnifique. © Netflix

Synopsis du Live action Avatar

Je me suis demandé s’il était réellement utile de rappeler le synopsis du dessin animé culte, étant donné qu’il s’agit probablement du plus mémorable de sa génération. 

Puis je me suis résolu à la faire, étant donné que le programme est assez vieux. De plus, j’adore le citer, alors autant se faire plaisir ! 

« L’eau, l’air, la terre, le feu. Il y a longtemps, ces quatre peuples vivaient en harmonie. 

Mais un jour, la nation du feu décida de passer à l’attaque.

Seul l’avatar, maître de ces quatre éléments, pouvait mettre un terme à la guerre. 

Mais au moment où on avait le plus besoin de lui, il disparut.

Cent ans plus tard, mon frère et moi avons trouvé le nouvel avatar, un fils de l’air nommé Aang. 

Et même si sa maîtrise de l’air est exceptionnelle, il a encore beaucoup de choses à apprendre avant de pouvoir sauver qui que ce soit. 

Mais je suis certaine qu’Aang peut sauver le monde ».


Katara. ©Netflix

Je suis certain que ce résumé vous aura rendus nostalgiques.

Maintenant que les bases sont posées, il est temps d’analyser le Live action Avatar point par point.

Le casting

Ce point fait couler beaucoup d’encre et de salive, et selon moi il est ok tier. Je m’explique.

La plupart des acteurs ressemblent à peine à leur alter ego, mais c’est globalement acceptable. 

Exception faite pour Azula qui est trop « chubby » et pour Aang et Zuko qui sont trop courts de taille (je préfère pas parler de Sokka).

Netflix a fait un réel effort dans la conception des tenues qui rappellent énormément le dessin animé, favorisant l’immersion.


Le casting des personnages principaux. © Netflix

Je pense que le jeu d’acteur prime sur la ressemblance. 

Ainsi, selon moi, il serait absurde de rejeter un candidat qui joue bien au détriment d’un moins doué sous prétexte que celui-ci ressemble davantage au personnage à incarner. 

Toutefois, procédons étape par étape, je reviendrai sur ce point en fin d’article.

La narration

C’est le premier élément qui m’a frappé. Il présente de grandes différences avec le support original.

Netflix a choisi de raconter les événements dans leur ordre chronologique. 

La toute première scène du premier épisode a lieu durant le règne de Sozin et est inédite. 

Vient ensuite le quotidien d’Aang au temple de l’air austral puis l’attaque de la nation du feu le jour du festival. 

Le spectateur voit par la suite Aang se noyer juste avant le timeskip de 100 ans.


Une des premières images du programme. © Netflix

Il s’agit d’une différence notoire puisque le dessin animé commence directement cent ans plus tard. 

Katara et Sokka rencontrent Aang, et le flashback de ce dernier n’est révélé qu’au milieu de la seconde saison.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce choix, alors je parlerai sans plus attendre du scénario.

Le scénario

Il s’agit du plus gros changement vis-à-vis de l’œuvre originale. Vous aurez l’impression de vivre une nouvelle histoire, pour le meilleur et pour le pire.

De nombreux éléments sont retirés, d’autres sont inventés de toutes pièces… 

Certains épisodes regroupent plusieurs histoires initialement indépendantes qui sont habilement remodelées et agencées ensemble.

Ainsi, le génocide perpétré sur les maîtres de l’air est davantage détaillé. 

Il s’agit à mon sens d'une bonne décision, car je pense que c’est une des faiblesses du programme source. De plus, j’ai beaucoup apprécié cet affrontement.


Le prince investi d'une mission dans l'une des rares scènes totalement fidèles. © Netflix

Dans les premiers épisodes, l’accent a été mis sur le background de personnages tertiaires.

Je comprends que c'est pour renforcer l’impact de la guerre de Cent Ans sur le peuple, mais je trouve que Netflix a un peu abusé de cette recette.

De plus, Ozai et sa fille Azula apparaissent très vite, ce qui est surprenant. 

En effet, dans l’histoire originale, ils sont d’abord teasés, ce qui permet d’entretenir un voile de mystère et de captiver l’attention du spectateur.

Franchement, Netflix a fait fort sur ce coup. C’est pratiquement de l’art à ce niveau. 

Il y a du bon dans les éléments ajoutés, mais également du mauvais. 

Je pense que Bumi est la plus grande victime de ces modifications (son épisode est le pire) mais je n’en dirai pas plus parce que ce serait du spoil ; et j’ai un peu la flemme aussi.

Les effets spéciaux

Ne vous attendez à rien de transcendant : ce ne seront pas les meilleurs effets spéciaux que vous verrez de votre vie. 

Toutefois, je trouve qu’ils sont plutôt bien réalisés et remplissent parfaitement leur rôle.


Aang feat l'esprit de la mer. © Netflix

La maîtrise de l’eau est magnifique, mais j’ai du mal avec la représentation de celle de la Terre. 

Rien de réellement surprenant, car c’était celle que j’aimais le moins depuis l’œuvre originale, ce qui est assez paradoxal quand on connaît mon personnage préféré…

Par contre, je suis désolé (non c’est faux) mais je ne pardonnerai jamais à Netflix d’avoir rendu rouges les flammes d’Azula. Jamais de la vie ! 

Le jeu d’acteur

Il est globalement acceptable, la plupart des acteurs incarnent bien leurs personnages respectifs. 

Sauf l’actrice d’Azula qui est souvent à côté de la plaque, et celle de Ty Lee qui surjoue beaucoup.

Mention honorable à l’acteur d’Iroh (Paul Sun-Hyung Lee) qui nous a sorti une magnifique prestation. 

J’ai également été impressionné par les performances des acteurs de Zuko et Zhao. Par contre, celui d’Ozai me fait rire.


"Le bonheur est le plaisir des sages" Jules Barbey d'AUREVIRRY. ©Netflix

Les décors

Rien à redire, ils sont tout simplement parfaits. Vous aurez véritablement l’impression de suivre votre programme favori.

Aang

J’ai vraiment du mal avec la version que nous a proposé Netflix.

L’acteur de l'avatar de Netflix est terriblement jeune, donc le personnage semble être âgé de moins de douze ans tant physiquement que mentalement.

Son doublage français vient renforcer cet aspect (j'ai suivi en VF, oui, et alors ?).

De plus, il cherche la facilité, et est un peu bipolaire.


Ce gosse est tellement ridicule. ©Netflix

D’un côté, il résiste tant bien que mal à la tentation de fuir ses responsabilités et de s’amuser, préférant se reposer sur l’aide de ses vies antérieures. 

De l’autre, il passe son temps à se plaindre de son sort, ce qui bloque son développement narratif.

Il s’agit très clairement d'un parti pris par Netflix que je ne trouve pas pertinent.

Les bandes-sons

Il n’y a pas grand-chose à dire sur cet aspect, la plupart des bandes sons sont reprises de la série originale. 

Les nouvelles proposées ne sortent pas du lot, Netflix n’a fait aucun effort sur ce point.

Les chorégraphies de combat

Vous serez probablement d’accord avec moi : une des forces d’Avatar, le dernier maître de l'air, réside en ses chorégraphies de maîtrises.


La cité où la maitrise de l'eau est reine, Agna Qel'a. © Netflix

Au cours de cette saison 1 du Live action Avatar, la maîtrise de l’eau est celle qui apparaît le plus. 

Je pense que Netflix n’a pas apporté suffisamment de soin aux chorégraphies, car j'ai l'impression que les personnages effectuent en boucle le même enchaînement.

J’espère me tromper, mais bon.

La réalisation

Elle est très bien effectuée.

Les angles de caméra sont bien choisis et permettent de capturer l’essence des scènes.

De plus, les jeux de lumière sont très aboutis notamment lors du dernier épisode.

Le programme se suit tout seul, et les épisodes s’enchaînent aisément

Je pense avoir fait le tour des différents aspects, il est temps de conclure.


L'overlay de l'épisode 4 du live action avatar. © Netflix



Live action Avatar : livre 1, chapitre 20

Le Live action Avatar proposé par Netflix est légèrement en dessous des attentes. 

Si vous êtes un véritable puriste, je vous déconseille fortement d’aller le voir : vous vous énerverez pour rien.

Si vous n’avez pas suivi le dessin animé, suivez-le avant de regarder son adaptation. 

Je trouve en effet qu’il est dommage de découvrir la légende d’Aang de cette façon.

Anyway, j’espère que cet article vous a plu. Encore désolé pour le retard.

C’était All Dark, prenez-soin de vous !

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